du capitalisme sauvage (partie 1)
Par Erno Renoncourt
Publié à Paris le 14 août 2022 sur le site Médiapart
Une bouffée de fraicheur sceptique dans la pestilence merdiatique
Il y a bientôt deux semaines, sur le site du journal Le Grand Soir, Théophraste R. a posté un court billet sur « la presse caca, la presse pipi et la presse ca-pi-taliste[i] ». L’auteur caractérise la pestilence de cette presse confinée, dans des conditions de basse intégrité et de haute indignité, depuis les saisons virulentes de la contagion covid19, pour relayer les injonctions de la finance internationale. Une presse quasi défaillante qui, un peu partout dans le monde, recycle, en boucles continues, la propagande officielle du ca-pi-talisme sauvage, en médiatisant des politiques, des chercheurs, des experts faisant montre d’un déni de vérité offensatoire pour l’intelligence humaine et attentatoire à la dignité humaine.
Quelques jours plus tard, sur le site newsnet.fr, ami du site Le Grand Soir, The Wolf s’est livré à un véritable exercice pédagogique pour montrer le poids de la dette et son exploitation, par les fossoyeurs internationaux, comme processus orientant le destin mortifère de notre humanité[ii].
Dans cette nuit suffocante d’indignité et éthiquement ténébreuse, dans laquelle la pensée agonise et laisse l’humanité en mille lambeaux carbonisés, par l’activation de l’étouffoir des fumiers merdiatiques et académiques communicants, ces billets résonnent comme des bouffées d’air invitant à la respiration à poumons débridés. Résolument, ils apportent de l’oxygène, de la fraicheur, du courage, et du bleu éthique pour cette petite part de l‘humanité qui cherche encore, par-delà l’effondrement, une brèche comme trou de ver d’espérance pour trouver la ligne de fuite et s’extirper loin de l’indigence.
De la pestilence merdiatique à l’impensé académique
Dans le prolongement de ces publications, qui mettent en avant le rôle de la critique comme vecteur de résistance contre l’insignifiance dominante, un débat non moins intéressant a lieu dans les médias haïtiens (Le National/Le Nouvelliste) et oppose deux figures de l’intelligentsia haïtienne.
D’un côté, Louis NAUD PIERRE[iii] (LNP), chercheur doctoré qui a écrit, jusqu’en 2008, de nombreux articles documentant la criminalisation de toute la société haïtienne et expliquant les blocages complexes qui rendent quasi impossible toute réforme de l’État de droit. Sa thèse de doctorat[iv] est une source d’enseignement pour comprendre le succès des gangs dans cette Haïti dirigée par le PHTK et les cartels mafieux du secteur privé. De nombreux extraits des travaux de ce chercheur sont disponibles sur internet[v] et tendent à montrer que depuis la chute des Duvalier,
« on assiste dans tous les secteurs à une criminalisation croissante des milieux économiques, politiques et financiers. Hommes d’affaires et tenants de la criminalité organisée se coalisent pour accroître la synergie entre économie conventionnelle et économie criminelle. Ils bénéficient, pour ce faire, de la protection des gouvernants en échange de leur soutien financier ». (Droit et société 2007/1 (n°65), pages 123 à 151).
Paradoxalement, c’est au moment même où cette criminalisation est devenue plus évidente que le chercheur a décidé d’apporter sa caution académique au régime le plus ouvertement criminel régnant sur Haïti depuis 2011 par gangs interposés.
De l’autre côté, on retrouve Robert BERROUËT-ORIOL (RBO), spécialiste de l’aménagement linguistique et littérature aux nombreuses publications sur la didactique linguistique, et notamment sur l’aménagement du créole dans l’école haïtienne. L’auteur dénonce avec une constance la volonté d’un groupe d’académiciens cherchant à imposer le créole comme langue dominante de l’apprentissage en Haïti dans une réforme qu’on peut qualifier d’ « ajustement linguistique » par « slogans miraculeux ». L’auteur soutient « l’hypothèse qu’il est juridiquement fondé d’accorder la priorité opérationnelle à l’aménagement du créole dans l’École haïtienne en raison du principe du droit à la langue maternelle créole et du poids démographique majoritaire des locuteurs unilingues créoles, mais il n’est pas fondé de le faire en excluant le français du système éducatif national[vi] ». Le linguiste semble déceler dans « La récitation des slogans miraculeux » pour imposer la réforme sur l’aménagement du créole une volonté d’appauvrir culturellement davantage l’homme haïtien, et une impasse qui fait « lourdement écran à la réflexion sur la dimension juridique et constitutionnelle de l’aménagement linguistique en Haïti ».
Mais c’est sur une thématique plus sulfureuse et plus conjoncturelle que le débat a lieu entre ces deux universitaires Alors que LNP a récemment publié une texte dans lequel il présente une perspective de sortie de crise durable pour Haïti[vii], RBO s’en est allé de ses commentaires critiques dans un courriel qui, tout en présentant l’article de LNP « Remarquable article de Louis Naud Pierre : « Haïti, perspectives de sortie de crise durable », ne rappelle pas moins le rôle de LNP comme « Un universitaire au service du cartel politico-mafieux du PHTK néo-duvaliériste en Haïti[viii] ». Des commentaires que le chercheur LNP récuse dans un article[ix] en argumentant que les motivations de RBO viendraient de frustrations que ce dernier cultive ( et sans doute de nombreux autres dissidents) en raison de ses aigreurs envers la renommée et la consécration académique de ceux qui ont réussi comme chercheurs et experts dans cette Haïti médiocre.
Deux facettes de ce débat m’interpellent : La première est qu’on notera qu’alors que RBO met l’accent sur l’incohérence entre les écrits du chercheur LNP comme universitaire et sa pratique dépourvue d’éthique comme serviteur d’un régime ouvertement criminel, LNP insiste sur un argumentaire basé sur la frustration. On regrettera que LNP n’ait pas mis son éclat académique pour justifier son embrigadement dans les rangs d’un gouvernement qui recourt ouvertement et systématiquement a des pratiques qu’il a longtemps dénoncées dans ses écrits universitaires. Car il est acté qu’aujourd’hui que « l’usage de plus en plus systématique et intensif de la corruption, de la violence et de l’intimidation réciproque discrédite l’État, incapable de contrôler le recours aux ressources de violence. Ces usages privés de la violence apparaissent d’autant moins maîtrisables que les acteurs se détournent vers les activités criminelles pour compenser les manques à gagner provoqués aussi bien par le déclin de l’économie conventionnelle affectée par la crise de la demande mondiale des années 1980 que par la baisse de la rente étatique[x] ».
Il y a dans cette incapacité à supporter la critique à son endroit, et à décrédibiliser tout dissident potentiel en le faisant passer pour un aigri et frustré, un impensé académique et une imposture culturelle qui ne sont, hélas, ni propres à LNP, ni aux universitaires néo duvaliéristes. C’est un réflexe commun à tous ceux et toutes celles qui en Haiti vivent dans l’illusion d’une improbable réussite du seul fait de leurs accointances avec les réseaux des institutions internationales qui, pourtant, ne sont que des fabricants d’impostures dont la mission est de perpétuer le statu quo d’un ordre néo esclavagiste injuste et inhumain contrôlé par une minorité qui a besoin de maintenir son monopole sur les richesses du monde en recourant à moins de violence possible, et en donnant l’illusion d’être une avant-garde académique, culturelle et démocratique.
Ainsi, par-delà le débat entre LNP et RBO, c’est sur la thématique du rayonnement indigent, qui m’est familière, que je vais intervenir dans cet article et dans les autres qui suivront. Et, pour cause ! Car, sans avoir l’éclat et la renommée que revendiquent les réseaux culturels et académiques haïtiens, il m’a été donné, au hasard de quelques travaux comme consultant en systèmes d’information d’aide à la décision, de côtoyer quelques-uns de ces chercheurs et experts nationaux (et aussi internationaux) dans des projets financés par :
- L’USAID :
- Le National Center States of Court (2006 – 2008;
- PROJUSTICE (2009, 2014);
- Le PNUD :
- Projet État de Droit (2008 – 2015) :
- L’Observatoire National contre la Violence et la Criminalité (2013) ;
- L’Union Européenne avec le Programme Statistique Minimum (2013 – 2014) ;
- La Banque Mondiale avec :
- L’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (2013) ;
- Le SIMAST, PASMISSI/FAES (2019).
- Le BIT avec le projet de renforcement de la direction du Travail du MAST (2016, 2018).
- L’OPS/OMS avec le projet de réhabilitation du grand sud (2021).
Et là, il me semble avoir accumulé, en 15 ans, suffisamment de données contextuelles pouvant servir d’étude de cas pour caractériser cette constante culturelle qui empêche la majorité des universitaires, des intellectuels et des lettrés haïtiens à accepter la critique, comme une dimension intrinsèque d’un enfumage académique dont le spectre va de l’insignifiance à l’incohérence. Un enfumage, fabriqué à dessein comme succès pour « frustrer » en en mettant plein la vue aux pauvres quidams, comme moi, qui cherchent une brèche éthique pour faire jaillir un possible humain vivable dans un chaos structurel. Notre propos consistera, dans cet article, à montrer que ce succès académique, que dis-je ! cet enfumage académique, n’est qu’une variable d’endettement ajustée pour fermenter la même pestilence de la presse caca, pipi, du capitalisme sauvage.
Le rayonnement académique par endettement éthique
Qui, en Haïti, ne se rappelle pas de l’article[xi] de Frantz Duval en avril 2020, mettant les projecteurs du quotidien Le Nouvelliste sur l’infectiologue à succès Dr Jean William Pape lequel, de son rayonnement de médecin chercheur, annonçait de « froides prévisions pour Haïti » sous forme de milliers de morts[xii] par effet de la Covid-19 selon des Projections basées sur un modèle de données (jamais publié, et probablement inexistant) provenant de simulations réalisées à Oxford University. Amplifiant le mouvement localement, un des éditorialistes du quotidien Le National enchainait d’un titre aux accents résolument publicistes pour vanter les louanges du Dr Pape : Bill the Pape !Ainsi, écrivait Roody Edmé, tandis que Roberson Alphonse de Magick 100.9 dressait sur Twitter un portrait de demi-dieu pour le bien-aimé et saint des saints Jean William Pape. Habemus papam !
Il n’en fallait pas plus pour que le mouvement s’amplifie internationalement ! La presse internationale caca-pipi du capitalisme sauvage s’est empressée de reprendre en chœur ces projections sans apporter la moindre donné factuelle sur la modélisation qui soutient le diagnostic et les recommandations du Dr Pape. RFI[xiii], TV5 Monde, Euro News, Le Figaro[xiv], Courrier International, la Presse[xv], etc… reprenaient en chœur le même communiqué laconique : ‘‘Coronavirus : « Haïti doit s’attendre à au moins 20 000 morts entre fin mai et début juin », dixit Dr William Pape[xvi]’’.
Et on connait la suite, rien ne se passa comme le projetait la simulation oxfordienne. Ce non-événement, après tant de résonances médiatiques annonçant l’imminence d’une catastrophe sanitaire, devait éthiquement inviter à une démarche critique pour questionner la valeur de cette modélisation qui a soutenu ces prévisions. Mais, la probité et l’éthique étant deux valeurs absentes chez les experts, les universitaires, les chercheurs et les acteurs médiatiques, ce beau monde à succès a vite fait de passer à autre chose. Et, ce sont les mêmes qui nous ont appris, avec trépignation et joie débridée, que le Dr William Pape a été promu au conseil scientifique de l’OMS[xvii]. Le succès est confirmé : nous avons un bien un Pape !
Or il s’agit manifestement d’un cas de grande frustration pour l’intelligence éthique de voir la mise à contribution d’un rayonnement académique comme caution intellectuelle d’une cause politique immonde. Un fait qui confirme notre postulat que le rayonnement académique acquis par endettement éthique ne peut être qu’indigent, car contraignant les universitaires, chercheurs, lettrés et experts à se projeter dans des rêves blancs d’ailleurs pour faire régner des cauchemars noirs ici. On ne peut, sans insignifiance analytique, nier qu’il y a un lien fort entre la mobilisation médiatique du Dr Pape, pour vendre l’imposture du coronavirus, légitimant du coup le régime politique haïtien, qui était en plein déconfit, et la reluisante promotion académique du médecin au conseil scientifique de l’OMS. La facture, (The Bill) a été payée. Et oui, une caution académique a été mobilisée dans le shithole, une dette éthique a été contractée et un rayonnement scientifique a surgi dans une grande mégalopole.
Ce lien, tout en me donnant loisir d’apporter une nouvelle preuve de la pertinence de l’axiomatique de l’indigence, m’autorise à questionner, au-delà de la valeur nominale et théorique, la valeur factuelle et éthique du rayonnement académique et culturel de ceux et celles qui sont encensés, médiatisés, médaillés et plébiscités par les institutions internationales. Avant même de venir au fait de notre argumentaire de l’endettement éthique pour expliquer l’enfumage de ce rayonnement académique médiatisé, on peut s’en tenir à une critique factuelle pour montrer son insignifiance et son impuissance.
L’insignifiance anoblie de souillure et d’impuissance
Car, hors de la sphère des projets douteux et foireux des agences internationales, on peut se demander quel est le résultat concret de ce rayonnement académique qui rendrait si jaloux ? Tous ceux et toutes celles qui ont une once d’intelligibilité et de bon sens savent que ce rayonnement académique, si ostensiblement médiatisé, ces 30 dernières années, donne lieu à un éloquent paradoxe en Haïti : plus les titres académiques, les prix littéraires, les nominations artistiques, les distinctions honorifiques augmentent, plus la gouvernance est défaillante, plus les institutions sont dysfonctionnelles, plus la société perd sa cohésion, plus la corruption et la criminalité augmentent, plus la misère prospère. IL va de soi que toute cette indigence est en lin avec le rayonnement académique. Et ce n’est pas le chercheur Louis Naud Pierre qui me contredira, car c’est lui qui, dans sa thèse de doctorat, explique que la criminalisation de la société haïtienne impacte lourdement le fonctionnement des institutions éducatives du pays par « les pratiques massives d’escroquerie et de corruption qui se sont diffusées dans le secteur de l’enseignement[xviii]… ».
Il faut être éthiquement déficient et intellectuellement limité pour croire que l’indigence qui affecte l’enseignement public et privé, dans ses structures (primaire, secondaire et universitaire) au niveau local, disparaitrait par magie par un couronnement académique dans un pays étranger. Et quand on sait, pour reprendre mot pour mot l’expression de Louis Naud Pierre, que « pour les […] couches populaires urbaines, l’école représente un moyen quasi mythique de promotion sociale », on imagine combien les classes moyennes haïtiennes se sont souillées dans cette mare de corruption pour avoir leur diplôme universitaire comme passeport pour la réussite. En outre, par quelle incohérence, la gouvernance d’un pays dont ‘‘les entrailles (politiques, sociales, économiques, éducatives) sont pourries par la corruption[xix]’’, recruterait-elle des experts et chercheurs à succès pour la transformer et la performer, alors qu’elle ne cherche qu’à se perpétuer en structurant l’écosystème de la criminalité et des passe-droits ?
Cette incapacité à évaluer ses actions, dans une démarche écologique et systémique, pour assumer ses propres insignifiances et impuissances, est le signe d’une profonde incompétence. ET, de fait, on la retrouve dans les mêmes espaces d’entre soi où crèchent les réseaux académiques, universitaires, intellectuels et culturels haïtiens qui revendiquent le succès. Et c’est en lien avec leur incapacité à supporter la critique, car la même compétence qui mobilise la critique pour évaluer et juger est la même qui permet de modéliser pour synthétiser et créer de nouveaux possibles humains. Dès lors qu’on refuse la critique et l’évaluation, comme mesures objectives de la connaissance, on ne peut que se contenter de répéter (de manière insignifiante et impuissante) ce qu’il y a dans les livres sans capacité de contextualisation et d‘innovation. Car, comme l’écrit Dean R. Spitzer[xx], « aucune société ne vaut mieux que son système de mesure et d’évaluation ». C’est le système de mesure qui détermine le comportement.
Partout où la justice et l’éthique sont défaillantes, les succès médiatico-académiques des Politiques, des Médias et des Experts, agissant comme des PME de l’indigence, ne sont que des arômes artificiels concoctés comme parfum d’occasion pour masquer la souillure que laisse trainer l’expertise caca-pipi dont on a besoin le capitalisme sauvage. Dans notre prochaine intervention, nous montrerons que ce succès académique et médiatique n’est que le résultat du processus de fabrication d’imposture dont la recette est désormais connue : Un titre académique exubérant (Docteur ès toutologue, Chercheur culturel ajusté, Expert de l’urgence permanente), une once d’insignifiance, deux doigts d’incohérence, un litre d’inconscience et le tout chauffé « à blanc » dans une cuve académiquement certifiée et technologiquement reluisante pour une insoutenable impuissance.
Mais comme on le sait, selon la théorie des systèmes, en matière d’intelligence éthique, les biais de valeurs à l’entrée produisent à la sortie des résultats contrastés : basse intégrité et haute médiocrité pour une dignité affaiblie et une humanité amoindrie. Insignifiance à l’entrée, Indigence à la sortie. Un biais qui rappelle le fameux biais de données en informatique : Déchet à l’entrée, déchet à la sortie. Je me propose de faire cette démonstration dans la suite.
Erno Renoncourt
14/08/2022
[i] https://www.legrandsoir.info/la-presse-caca-la-presse-pipi-la-presse-ca-pi-taliste.html
[ii] http://newsnet.fr/213380
[iii] http://www.theses.fr/2002BOR20953
[iv] La réforme du droit et de la justice en Haïti, 1994-2002 : les difficultés de la construction d’un État de droit démocratique.
[v] https://www.cairn.info/revue-droit-et-societe1-2007-1-page-123.htm
[vi] https://rezonodwes.com/?p=282413
[vii] https://lenouvelliste.com/article/237325/haiti-perspectives-de-sortie-de-crise-durable
[viii] https://berrouet-oriol.com/linguistique/uncategorized/dossier-louis-naud-pierre-phtk-un-universitaire-au-service-du-cartel-politico-mafieux-du-phtk-neo-duvalieriste-en-haiti/
[ix] Mise au point concernant les attaques de Robert Berrouët-Oriol à l’occasion de la publication de l’article intitulé « Haïti, perspectives de sortie de crise durable.
[x] https://www.cairn.info/revue-droit-et-societe1-2007-1-page-123.htm?ref=doi
[xi] https://lenouvelliste.com/article/215312/covid-19-froides-previsions-pour-haiti
[xii] https://lenouvelliste.com/article/215306/covid-19-pour-eviter-plusieurs-milliers-de-morts-en-haiti-diagnostic-et-recommandations-du-dr-jean-w-pape
[xiii] https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20200425-coronavirus-en-ha%C3%AFti-les-experts-craignent-plus-20000-morts
[xiv] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-en-haiti-les-experts-craignent-plus-de-20-000-morts-20200424
[xv] https://www.lapresse.ca/international/caraibes/2020-04-24/coronavirus-en-haiti-les-experts-craignent-plus-de-20-000-morts
[xvi] https://haitiinfospro.com/coronavirus-haiti-doit-sattendre-a-au-moins-20-000-morts-entre-fin-mai-et-debut-juin-dixit-dr-william-pape/
[xvii] https://lenouvelliste.com/article/227904/nomme-au-conseil-scientifique-de-loms-le-dr-william-pape-y-voit-une-lourde-responsabilite
[xviii] Louis Naud Pierre, La juridicisation de la vie sociopolitique et économique en Haïti. Enjeux et limites. Éditions juridiques associées, « Droit et société » 2007/1 n°65 | pages 123 à 151
[xix] https://www.courrierinternational.com/article/opinion-les-entrailles-dhaiti-pourries-par-la-corruption
[xx] Dean R. Spitzer, Transforming Performance Measurement: Rethinking the Way We Measure and Drive Organizational Success, 2007, AMACOM.