CONCERT
Samedi 26 avril 2014, 19 h 30
LeQuatuor Claudel-Canimexinterprètera des oeuvres
de S. Barber,C. DauphinGifrants et V.Williams
La musique classique haïtienne à l’honneur avec les compositeurs Claude Dauphin et Gifrants
Programme
Gifrants: Dyalòg, Pasyon fou
Vaughan Williams : Quatuor en sol mineur
Samuel Barber : Adagio pour cordes
Claude Dauphin: Quatuor op. 3 « D’exil / Lòt bò dlo »
Église de la Visitation
de la Bienheureuse-Vierge-Marie
1847, boul. Gouin est (coin Papineau)
Montréal, QC H2C 1C8
(cliquer sur ce lien pour la localisation )
Le concert est organisé par la Société de recherche et de diffusion de la musique haïtienne (SRDMH)
Achetez vos billets en ligne sur le site de la SRDMH
ClaudeDauphin, né en1949, est originaire des Gonaïves, Haïti ; chercheur, musicologue et critique, il est l’un des fondateursde la SRDMH (Société de recherche et de diffusion de la musique haïtienne). Compositeur nationaliste de la « nouvelle ère », Claude Dauphin a fait ses études musicales àl’ancienne École normale de musique de Westmount, à l’Université du Québec àMontréal, à l’Université de Montréal et à l’Académie Frantz Liszt de Budapestd’où il détient un doctorat.
Sur une douzaine de numérosd’opus, deux trouvent grâce devant l’exigeante sélectivité de leur auteur etsemblent présenter assez d’intérêt pour avoir retenu l’attention desinterprètes et du public : les Contes sans paroles, pour piano, et ce Quatuor àcordes, plusieurs fois exécutés. Robert Grenier, éditeur du Quatuor, lecommente ainsi : « Ce quatuor tient son originalité du fait que son compositeurinverse la perspective de nationalisation habituelle à ses compatriotescompositeurs. Il alterne des procédés stylistiques européens à des motifsd’inspiration haïtienne sans privilégier aucune des deux influences.
Claude Dauphin vient de publier l’ouvrage Histoire du style musical d’Haïti ( Mémoire d’encrier, avril 2014).
Néau Cap-Haïtien en 1957, Gifrants (de son vrai nom Marcien Guy-Frantz Toussaint) vit et compose aux États-Unis. Il se situedans le prolongement de l’école nationale haïtienne, œuvrant depuis 1905, dontla « nouvelle ère » est caractérisée par le désir de raviver l’expression du paysnatal en dépit de son éloignement.
De formation autodidacte, Gifrants cultive une approche éclectiquede la musique classique imprégnée d’une expérience acquise d’abord en musiquepopulaire et en jazz, sous l’effet des rythmes brésiliens. Il reconnaît danscette démarche fusionnelle l’influence, souvent énigmatique, de son devancierGérald Merceron dont il se réclame. Gifrants aspire à insérer, dans le genreclassique, la facture musicale des groupes Rasin(Racine) qui conjuguent la musique rurale et les musiques de danse urbaines.
Écouter Le Quatuor DaPonte jouer Dialòg de Gifrants
Quatuor Lòt bò dlo- Claude Dauphin
Écouter le Quatuor Claudel-Canimex interpréter « Tango for string quartet » composé par Francis Malka – février 2012
Note : En accédant à cette page, vous écoutez le 4e mouvement du Quatuor d’Exil/Lòt bò dlo de Claude Dauphin
Interprété par Rudy Perrault (violon 1),Richard Casimir (violon 2)Magloire Casimir (alto)Beata Gallay (violoncelle)
lors d’un concert à l’Universtié McGill en 1984
SOCIÉTÉ DE RECHERCHE ET DE DIFFUSION DE LA MUSIQUE HAÏTIENNE
u’est-ce que la SRDMH ?
La Société de recherche et de diffusion de la musiquehaïtienne (SRDMH) est une association sans but lucratif, fondée àMontréal en 1977 et enregistrée auprès du gouvernement du Québec depuis mars1979. Sa mission est de promouvoir la musique classique, lescompositeurs et interprètes haïtiens et caribéens.
La SRDMH produit des concerts de musique classique (decompositeurs et interprètes haïtiens, caribéens ou autres) et gère un centre dedocumentation qui englobe toutes les catégories de la musique haïtienne etantillaise. La SRDMH a aussi pour mandat de développer un centre dedocumentation qui englobe toutes les catégories de la musique haïtienne etantillaise. Hébergée par le Laboratoire de recherche sur les musiquesdu monde (LRMM) de l’Université de Montréal depuis octobre 2012,cette collection de partitions, de monographies et de bandes sonores constituela plus variée réunie à ce jour. Ce fonds d’archives permet à la SRDMH deréaliser ses concerts, de s’ouvrir aux chercheurs et de soutenir l’éducationmusicale en Haïti. Grâce à cette action, le New Grove Dictionary ofMusic and Musicians (éd. 2001) reconnaît désormais l’existence d’unemusique classique haïtienne en consacrant un article ‘‘Haïti : art music’’(signé Robert Grenier) dans sa célèbre classification.
Source : le site de la SRDMH